martes, 21 de febrero de 2017

LA CAUSE LITTÉRAIRE - Paris poème bleu



LA CAUSE LITTÉRAIRE
Paris poème bleu, Rocío Durán-barba
Article écrit par France Burghelle Rey, critique littéraire, le 04. 02. 2017 dans La Une Livres, Les Livres, Critiques, Poésie .


Lire le prologue et regarder les peintures :
http://rocioduranbarba.com/obras_poesia_paris00.html

QUELQUES POEMES  du recueil de poèmes París poème bleu :


1.
Je décidai de l’explorer jusqu’à l’épuisement
Jusqu’à l’extrême
L’annulation de l’intervalle
La droite indomptable
La fin

J’inventai un domicile

Il me fallait compter
sur ce point
que reconnaît le pied
qui le reflète
Lui donne chaleur
sens
écho
L’endroit auquel on revient sans penser
jamais pareil
même si sa fixité
nous fait vivre l’illusion
que rien ne change
Ce lieu qu’on abandonne
par une loi fatale
volontairement
ou avec espoir



Decidí explorarla hasta el agotamiento
Hasta el extremo
La anulación del intermedio
La recta indomable
El fin

Inventé un domicilio

Tenía que contar
con ese punto
que reconoce al pie
Lo refleja
Le permite calor
ritmo
algún eco
Ese lugar al que se retorna sin pensar
nunca igual
aunque su estatismo
nos haga vivir la ilusión
que nada cambia
Ese que se abandona
por ley fatal
voluntariamente
o con esperanza




2.

Il y avait dans ses rayons
un élément régénérateur
Dans son ambiance
dans ses moments divers
un élément vivifiant

Il y avait dans sa confusion
une voie qui orientait mes pas
Dans son tumulte
un ton pour une chanson
Et au milieu de ses masses il y avait
pour ma solitude
un espace



Había entre sus rayos
algo regenerador
En su ambiente
en sus momentos varios
algo vivificante

Había en su confusión
rumbo para mi paso
En su alboroto
tono para algún canto
Y en medio de sus masas había
para mi soledad
espacio



3.



Le soleil finissait de succomber
Les jaunes
 ocre-orangés
avaient disparu

Fin d’automne

Une tonalité café régnait
Les rares feuilles survivantes
tombaient d’ennui
La Ville s’en divertissait
Elle s’en vêtait-revêtait
Les agitait
comme autant de fulminations
Et son expression
accentuait l’univers solitaire
Une montagne d’objets
Rien
Le coteau des autres
Personne





El sol terminaba de agotarse
Los amarillos
anaranjados-ocres
habían desaparecido

Fin de otoño

Reinaba un café desvanecido
Las pocas hojas que sobrevivían
caían hasta la desazón
La Ciudad se recreaba
Con ellas se vestía-revestía
Las agitaba
fulminosa
Y su gesto
acentuaba un universo solitario
Montaña de objetos
Nada
Cerro de los otros
Nadie

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