miércoles, 30 de diciembre de 2015

Interview La Gazette


Mme. Rocío Durán-Barba
Ambassadrice Universelle de la Culture nommée par l’État Plurinational de la Bolivie et l’Unesco
Écrivain, poète, artiste-peintre, journaliste, juriste et diplomate, la Franco-Équatorienne Mme. Rocío Durán-Barba vient d’être nommée Ambassadrice Universelle de la Culture par l’État Plurinational de la Bolivie ainsi que par l’Unesco et de recevoir L’ORDRE DE LA POMME D’OR octroyé par le « Cercle des Poètes-Poètes » dont le siège est à Buenos Aires.

Mme. Rocío Durán-Barba, pourriez-vous nous parler de votre formation ? Quel a été ensuite votre parcours ?
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour l’intérêt que me porte  votre publication admirable et réputée.
Ma formation est universitaire : je suis titulaire d’une Licence en Sciences Politiques et Sociales, d’un titre d’Avocat et de trois Doctorats : Doctorat en Jurisprudence, en Études Internationales, en Droit International (Université Catholique de Quito, U. de Vienne ; Sorbonne, Paris). J’ai également obtenu un « certificat d’enseignement » à Denver où j’ai suivi des cours d’art (Colorado Womens College, USA). Ces études exigèrent des séjours prolongés dans plusieurs pays et la connaissance de différentes langues, ce qui me fit découvrir une grande variété de cultures.
J’ai grandi au milieu des livres de la bibliothèque de mon père, mais c’est surtout le fait de vivre pendant de longues années en milieu universitaire, de fréquenter les facultés de philosophie et de lettres, de développer mon intérêt pour l’histoire, qui m’amenèrent à me plonger complétement dans un univers livresque et à me consacrer à l’écriture. Ma vie peut se résumer ainsi : une passion pour l’écriture. En effet c’est l’écriture qui a guidé mon parcours. Tout d’abord j’écrivis des articles et des éditoriaux pour la presse équatorienne et internationale. Ensuite j’ai publié différents livres – environ une quarantaine à ce jour. L’écriture m’amena à fréquenter les milieux littéraires et artistiques, à donner des récitals de poésie, des conférences, à participer à de nombreuses rencontres internationales, à devenir membre d’associations de presse, d’écrivains, de poètes, de fondations culturelles…
La culture est votre domaine privilégié, notamment l’écriture, quels sont vos thèmes de prédilection ?
Mon écriture se focalise, dès le départ, sur des thèmes se rapportant à la France et à l’Équateur : leur histoire, culture, manière d’être et de vivre. Pendant 16 ans j’ai écrit une colonne éditoriale – pour le quotidien El Comercio et ensuite pour la Cadena de Diarios de America – dont la vocation consistait à servir de pont entre la France et l’Équateur. Mon plus grand souvenir de cette époque est l’entretien que m’accorda le Président François Mitterrand (1990) à l’occasion de la visite officielle en France du Président équatorien M. Rodrigo Borja… À cette époque j’ai aussi écrit mon premier roman : Ici ou nulle part, qui évoque une rencontre entre une Équatorienne et Paris. La ville est le personnage principal du roman: une grande sibylle qui nous porte-emporte entre monuments et illusions, avec ses lumières rayonnantes de culture, d’art et d’histoire; ses ombres, fourberies, débordements renouvelés et légendaires… Et son interlocutrice est surtout  une équatorienne qui la parcourt sans s’arrêter, la découvre et l’interprète selon son esprit andin.
Mes essais sont inspirés par les grandes pages de l’histoire de France : Ecos de la escritura, El fin de la Revolución Francesa, Mai 68, París, revuelta y fiesta, J’ai quelque chose à dire… Mais aussi par des thèmes équatoriens : Literatura ecuatoriana, Y el indigenismo ?... Mes recueils de poèmes, (inspirés en grande parte par des légendes) évoquent probablement, de manière spécifique mes thèmes favoris: l’identité, les principes, les valeurs les vérités essentielles du monde et de la vie, la recherche de nos racines historiques… À ce titre je mentionnerai : Paris, poème bleu, Un voyage et rien d’autre, Née dans un cratère, Hymne à l’éternel printemps, Qu’est-ce que le sacré ? Qu’est-ce que la révolution ? Maître du destin… et mon recueil le plus récent : Pachamama.

Dans le cadre de la Fondation Culturelle, Lisbonne, 2011. Présentation du livre « Panorámica actual de la cultura ecuatoriana », organisée par le Consul General de l’Équateur, Ing. César Frixone.

Vous avez écrit un ouvrage qui est une sorte de réponse à l’ouvrage controversé d’Henri Michaux, Ecuador, pourriez-vous nous en dire plus ?
Pour dire vrai, pendant quelques années j’ai écrit un essai en réponse à l’anti-journal de voyage de Henri Michaux, Ecuador, car ses pages avaient diffusé au monde entier une image déplorable de mon pays (sans que jamais personne ne l’ait interpellé ou y ait répondu). Mais lorsque cet essai fut terminé, je le mis de côté et me décidai à écrire un roman parce que seul ce genre littéraire permet de traiter un thème en toute liberté, en forme de « délire littéraire ». Le roman a pour titre Ecuador, el velo se levanta. Il évoque une rencontre entre l’écrivain Français et une Équatorienne. Au fil des pages, Michaux se voit contraint de réécrire son anti-journal de voyage. Contraint par une Équatorienne exilée depuis de longues années en Europe, qui délire d’amour pour sa terre natale et un beau jour découvre son livre, le trouve détestable et se voit prise d’une crise de folie: le livre la poursuit et à son tour elle se met à poursuivre son auteur. C’est un roman plein d’imagination, parsemé de poésie, dans lequel s’entremêlent des aventures et des délires sur une trame de roman policier. Ces pages me donnent l’occasion de faire redécouvrir l’Équateur du passé et d’aujourd’hui à travers son histoire, ses villes et ses communautés indigènes, ses légendes, ses traditions, ses paysages andins, marins et amazoniens… C’est un roman divertissant qui évoque, au passage, quelques évènements de l’actualité française, équatorienne et mondiale. Et la grande nouvelle pour moi est que sa traduction française sera publiée en 2016 sous le titre: Équateur.
Vous êtes également à la tête d’une fondation, pourriez-vous nous décrire ses activités ?
La Fondation culturelle a été créée en 2009 lors de la célébration du bicentenaire du « Premier Cri de l’Indépendance de l’Équateur ». Sa vocation initiale était la diffusion de la culture équatorienne, mais ensuite elle se mit à organiser des évènements hispano-américains. En tout état de cause, elle consacre la plupart de ses activités à promouvoir l’Équateur, son art, son cinéma, ses réalisations, ses traditions, ses principes, ses valeurs, sa culture… Au cours des premières années j’ai parcouru l’Europe pour animer des tables rondes, présenter des reportages, des films, donner des conférences. Ensuite, j’ai poursuivi ce programme avec la publication d’un livre : Panorámica actual de la cultura ecuatoriana (2011) qui fut réalisé grâce à la collaboration de 32 experts nationaux et internationaux. Cet ouvrage fut présenté non seulement dans plusieurs pays européens mais aussi dans la majorité des provinces de l’Équateur, car il faut bien le dire, nous nous connaissons mal à l’intérieur même de notre propre pays. S’ensuivit un programme de diffusion de l’art équatorien sur la base d’un essai que j’ai écrit et publié en version bilingue : L'univers de l’art équatorien (2012). Ensuite j’ai lancé un projet de diffusion littéraire dont le point d’orgue fut un travail de traduction de l’Espagnol en Français, dans le cadre d’un programme de la Maison Internationale des Écrivains et des Poètes de Saint-Malo et la publication de Mini contes d’écrivains de l’Équateur (2014). Et mon nouveau projet pour 2016 porte sur la publication d’un livre de peinture équatorienne et de poésie française: une rencontre culturelle entre mes deux pays !
 Claude Couffon présente le roman « Ecuador el velo se levanta ». Rencontre d’écrivains à Saint-Malo, Chateau de la Briantais, 2008.

Quelles sont vos activités ou projets actuels ?
Mes activités actuelles se focalisent sur l’écriture, toujours l’écriture ! J’ai plusieurs ouvrages en cours de publication: Pachamama, recueil de poèmes qui porte une réflexion sur la Terre Mère, notre vie et l’exploitation de la nature. Les légendes de Cantuña, œuvre poétique sur le sens et l’importance des légendes, leurs connotations historiques, identitaires… Actuellement je termine l’écriture d’un nouveau recueil de poèmes avec pour thème la pluie et projette d’écrire un nouveau roman… Mais je pense donner la priorité à la traduction en français d’un essai que je viens de présenter en Bolivie : Poesía, ante los abismos del mundo. Il s’agit d’une réflexion sur la poésie, l’inspiration et la révélation poétique, l’importance de la parole face aux tragédies de notre monde… dans le contexte actuel il devrait paraître en français.
En 2016 j’envisage de présenter un livre de peinture équatorienne et de poésie française … de répondre à plusieurs invitations, d’assister à des réunions de groupes littéraires et poétiques, d’effectuer quelques voyages… Mais pour l’essentiel je consacrerai mes activités et mes soirées poétiques à mon pays l'Équateur avec le support de l’association poétique que je dirige à Paris : « Lettres en Vol ». Le tout avec pour objectif d’annoncer et de mettre à l’avant le « Festival interétatique d’automne France-Équateur » qui aurait lieu à l’automne 2016. Tout un programme qui serait mené par l’Ambassade de l’Équateur. 
 Toujours l’écriture! 
Foire du livre Étonnants Voyageurs, Saint-Malo, 2013. Présentation de son œuvre littéraire.

En manière de conclusion, qu’est-ce que cela représente pour vous d’être à la fois Équatorienne et Française ?
Cela signifie avoir réussi à réunir deux pays, deux amours, deux âmes en une seule âme. Être une fenêtre d’où on contemple deux paysages qui se conjuguent. Être une porte qui accueille deux horizons qui se racontent, se regardent, réfléchissent et communiquent. C’est vivre un voyage permanent. Voyage d’aller-retour. Me reconnaitre au cœur d’une certaine métamorphose, source d’inspiration insatiable.
Vivre en France c’est respirer constamment l’ambiance de la Ville Lumière, une ville infinie qui ne cesse jamais de surprendre, d’offrir des chemins insoupçonnés, des surprises, des évènements… C’est parcourir ses labyrinthes et vivre le bonheur de faire partie du vent, de celui qui circule invisible, librement. C’est écrire sur ses feuilles d’automne, sur sa neige, sur ses fleurs en éclosion, sur ses délires d’été. J’ai choisi la France comme pays d’adoption pour sa richesse culturelle, son histoire, ses enchantements. Jamais je ne pourrai le regretter.
Retourner en Équateur c’est communier avec mes racines. Respirer autrement. Tendre le pas sous le temps non-temps de l’éternel printemps. C’est retrouver le cratère où je suis née. Me submerger dans l’hymne du mystère andin. Voler avec les ailes d’un condor jusqu’aux landes impénétrables. Caresser le poncho de mon enfance. Un poncho tissé dans les Andes. Tricoté par des lutins. Teinté dans les nuages…
Être à la fois Équatorienne et Française c’est avoir le cœur qui se balance toujours entre deux univers, deux océans sans bords, ensemencés de poésie.

Mme. Rocío Durán-Barba, merci.

Entrevista de La Gazette


La Dra. Rocío Durán-Barba
Embajadora Universal de la Cultura nombrada por el Estado Plurinacional de Bolivia y la Unesco

La Dra. Rocío Durán-Barba, franco-ecuatoriana, escritora, poeta, pintora, periodista, jurista y diplomática, acaba de ser nombrada Embajadora Universal de la Cultura por el Estado Plurinacional de Bolivia y la Unesco; y de recibir la ORDEN DE LA MANZANA DE ORO otorgada por la “Red de los Poetas-Poetas” con sede en Buenos Aires.

Dra. Rocío Durán-Barba ¿Cuál fue su formación y su trayectoria?
En primer lugar gracias por haber puesto sus ojos en mi persona para su conocida y admirable publicación.
Mi formación es universitaria. Culminó en una licenciatura en Ciencias Políticas y Sociales, el título de Abogado y tres Doctorados: en Jurisprudencia, en Estudios Internacionales y Derecho Internacional (Universidad Católica de Quito, U. de Viena, Sorbona de París). Además obtuve un “teaching certificate” en Denver, en donde tomé cursos de arte (Colorado Womens College, USA). Estos estudios implicaron largas estadías en distintos países y el conocimiento de algunas lenguas, lo cual significó una extraordinaria puerta hacia diversas culturas.
Si bien crecí entre los libros de la biblioteca de mi padre, fue el hecho de vivir durante largos años en el medio universitario lo me permitió frecuentar, además, las aulas de filosofía y letras; a sumergirme en el interés por la historia… en definitivas, lo que me llevó de lleno al horizonte libresco; a consagrarme a la escritura. Mi vida se resume en eso: la pasión por la escritura. Es la escritura la que ha trazado mi trayectoria. Primero redactando artículos y editoriales para la prensa ecuatoriana e internacional. Luego, publicando libros –que ahora ya son cuarenta–. La escritura es la que me ha llevado a frecuentar el medio de la literatura y el arte, a dar recitales de poesía, conferencias, a participar en múltiples encuentros internacionales; en asociaciones de prensa, de escritores y poetas, fundaciones culturales, etc.

La cultura es su ámbito privilegiado, sobre todo la escritura, ¿cuáles son tus temas favoritos?
Mi escritura se fijó, desde un principio, en temas que tocan a Francia y Ecuador: la historia, la cultura, la vida de los dos países. Durante 16 años escribí una columna editorial – para el cotidiano El Comercio, y luego para Cadena de Diarios de América – que tenía la ambición de tender un puente entre Francia y Ecuador. Mi mayor recuerdo de ese período es la entrevista que me acordó el Presidente François Mitterrand (1990) con la ocasión de la visita oficial a Francia del Presidente ecuatoriano, Rodrigo Borja.
A lo largo de esos mismos años escribí mi primera novela: París, sueño eterno, que es el encuentro de una ecuatoriana con París. La ciudad es la protagonista de la novela: una gran sibila que nos trae-lleva entre monumentos e ilusiones, con sus luces resplandecientes de cultura, arte e historia; sus sombras, engaños, desbordes nuevos y legendarios… Y la contraparte es, básicamente, una ecuatoriana que la recorre sin descanso, la descubre e interpreta con su alma andina.
Mis ensayos se han inspirado en las apasionantes páginas de la historia francesas: Ecos de la escritura, El fin de la Revolución Francesa; Mayo del 68; París, revuelta y fiesta, Tengo algo qué decir…Pero, igualmente en temas ecuatorianos: Literatura ecuatoriana, ¿Y el indigenismo?…Y mis poemarios (basados, en gran parte, en leyendas) llevan, quizá, concentrados mis temas favoritos: la identidad, los principios, valores, profundas verdades del mundo y de la vida; la búsqueda de raíces históricas… Para el caso citaré: París, poema azul, Sólo un viaje, Nací en un cráter, Ecos de la eterna primavera, Qué es lo sagrado?, Qué es la revolución?, Amo del destino…y el más reciente, Pachamama.  
Presentación de la novela “Ecuador, el velo se levanta”, Guayaquil, Ecuador, 2007. En el fondo uno de los tantos artículos en el que aparece Henri Michaux.
Usted escribió un libro que es una especie de respuesta al polémico libro de Henri Michaux Ecuador, ¿podría decirnos algo más?
La verdad es que, a lo largo de algunos años, escribí un ensayo en respuesta al anti-diario de viaje, Ecuador, de Henri Michaux, que difundió una imagen despreciable de mi país a lo ancho del mundo (sin que nadie le reclamase o respondiese jamás). Pero cuando estuvo listo lo dejé de lado y decidí escribir una novela porque sólo el género novelesco podía darme la posibilidad de transformar el tema en una narración libre, en un “delirio literario”. La novela lleva por título: Ecuador, el velo se levanta. Se trata de un enfrentamiento entre el afamado escritor francés y una ecuatoriana. A lo largo de las páginas Michaux se ve forzado a reescribir su anti-diario de viaje. Forzado por una ecuatoriana que se encuentra exilada durante largos años en Europa, delirando de amor por su tierra natal, quien un buen día descubre el libro, lo encuentra inaceptable y empieza a enloquecer: el libro la persigue y ella persigue al autor. Es una novela llena de imaginación, salpicada de poesía, en la que se entretejen aventuras y delirios en un relato de perfil policial. Las páginas me permiten hacer redescubrir el Ecuador de ayer y de hoy a través de pasajes históricos, ciudades y comunidades indígenas, leyendas, costumbres, paisajes andinos, marinos, amazónicos… Es una novela divertida que incluye, además, algunas líneas de la actualidad francesa, ecuatoriana y mundial. Y la novedad es que será publicada en francés el 2016 con el título: Équateur.
Conferencia sobre Francia : cultura y vida actual. Club de Ejecutivos, Quito, Ecuador, 2014. Con el presidente, Dr. Alejandro Ponce.
Usted es también la directora de una fundación, ¿podría describirnos sus actividades?
La Fundación Cultural se originó el año 2009 con la celebración del segundo centenario del “Primer Grito de la Independencia del Ecuador”. La ambición con la cual la guié en un principio fue difundir la cultura ecuatoriana, pero luego organicé algunos eventos hispanoamericanos. En todo caso, la mayor parte de las actividades han estado dedicadas a dar a conocer Ecuador, su arte, cine, sus hechuras; sus tradiciones, principios, valores: su cultura… Con este programa he recorrido, sobre todo, Europa presentando mesas redondas, reportajes, películas, dando conferencias. Luego, animé este programa con la publicación de una Panorámica actual de la cultura ecuatoriana(2011), realizada gracias a la colaboración de 32 expertos nacionales e internacionales. Con este libro visité no sólo países europeos sino la mayoría de las provincias de Ecuador, ya que la verdad es que, a menudo, nos desconocemos dentro de nuestro propio país. A esto siguió un programa de difusión del arte ecuatoriano en base a un ensayo mío publicado en bilingüe: El universo del arte ecuatoriano (2012). Más tarde impulsé un proyecto de difusión literaria que culminó con el trabajo de unos talleres de traducción del español al francés en un programa de la Casa Internacional de Escritores y Poetas de San Malo, y la publicación de: Minicuentos de escritores del Ecuador(2014)… Y mi nuevo proyecto, para el 2016, es la publicación de un libro de pintura ecuatoriana y poesía francesa: ¡un encuentro cultural entre mis dos países! 
Dirigiendo los talleres de traducción del español al francés. Casa de Poetas y escritores de San Malo, 2013 : programa de difusión de literatura ecuatoriana e hispanoamericana. 
¿Cuáles son sus actividades actuales o proyectos?
Mis actividades actuales se centran en la escritura, ¡siempre la escritura! Tengo algunos libros en curso de publicación: Pachamama, poemario que lleva una reflexión sobre la Madre Tierra, nuestra vida y la explotación a la naturaleza. Las leyendas de Cantuña, obra poética sobre el sentido e importancia de las leyendas, su connotaciones históricas, identitarias… Estoy terminando de escribir un nuevo poemario con el tema de la lluvia y tengo en curso una nueva novela… Pero pienso dar prioridad a la traducción al francés del ensayo que acabo de presentar en Bolivia: Poesía, ante los abismos del mundo. Este libro lleva una reflexión sobre la poesía, la inspiración y la revelación poética, sobre el valor de la palabra ante las tragedias del mundo… en el momento actual, me parece que debería ser publicado en francés.
En el 2016 presentaré también, como decía anteriormente, un libro de pintura ecuatoriana y poesía francesa… atenderé invitaciones y reuniones con grupos literarios y poéticos… algunos viajes… Pero lo importante, es que dedicaré mis actividades y veladas poéticas esencialmente a “Ecuador”, bajo la égida de la asociación poética que dirijo en París: “Letras en Bandada”. Y esto, con el fin de anunciar y dar realce al “Festival inter-Estatal de otoño Francia-Ecuador” que se realizará el 2016. Todo un programa que llevará adelante la Embajada del Ecuador.
A modo de conclusión, ¿qué significa para usted ser tanto ecuatoriana y francesa?
Significa haber llegado a tener dos países, dos amores, dos almas en una sola. Ser ventana desde donde se divisan dos paisajes que se conjugan. Ser puerta de invite a dos horizontes que se dicen, se miran, se piensan y comunican. Es vivir dentro de un viaje permanente. Viaje de ida y vuelta. Reconocerme dentro de una cierta metamorfosis que es fuente de inspiración inagotable.
Vivir en Francia es respirar permanentemente el ambiente de la “Ciudad de la Luz”, una ciudad infinita que nunca deja de sorprender, de ofrecer vías insospechadas, sorpresas, eventos… Es tender el paso en sus laberintos y vivir la felicidad de ser parte del viento; de aquel que transita invisible, libremente. Es escribir en sus hojas de otoño, en su nieve, en sus flores mil, en sus delirios veraniegos… Escogí Francia como mi país de adopción por su riqueza cultural, por su historia, por sus encantos y nunca podré lamentarlo.
Volver a Ecuador es comulgar con mis raíces. Respirar de otra manera. Tender el pie en el tiempo-destiempo de la eterna primavera. Es reconocer el cráter dónde nací. Sumergirme en el himno del misterio andino. Volar en las alas de un cóndor hacia el páramo impenetrable. Acariciar el poncho de mi infancia. Un poncho hilado en los Andes. Tejido por duendes. Teñido en las nubes…
Ser ecuatoriana y francesa es tener un corazón que se balancea permanentemente entre estos dos universos, dos océanos sin bordes, sembrados de poesía.

Dra. Rocío Durán-Barba, gracias.

Meilleurs vœux, 2016



Sur la route de l’aube
entre deux rangées
             de nuages andins
j’ai aperçu
l’espérance
s’acheminant
toute fraîche
         vivante
pour nous tendre ses bras
                           de foi
                           d’amour
                           faits de poèmes


 
Que l’année 2016 trouve un havre de paix et d’Espérance.
Meilleurs vœux !
Rocío








martes, 29 de diciembre de 2015

Felicidades 2016


Entre dos hileras
de cumbres andinas
divisé la Esperanza

Fresca
Llena de vida
               Caminando
Lista a abrirnos sus brazos
tapizados de fe
                 amor
          y de poemas


 
Que el 2016 se arrulle en la Esperanza y encuentre remanso.
¡Felicidades!
Rocío



ENTREVISTA
en la prestigiosa revista bilingüe español-francés

LA GAZETTE



Los libros de Rocío Durán-Barba están disponibles:
En Ecuador: en la red de la Librería Española 

jueves, 26 de noviembre de 2015

sábado, 21 de noviembre de 2015

VIII RENCONTRE INTERNATIONALE D’ÉSCRIVAINS EN BOLIVIE


ROCÍO DURÁN BARBA
a participé à la
 VIII RENCONTRE INTERNATIONALE D’ÉSCRIVAINS
EN BOLIVIE

A inauguré la rencontre avec son récital de poésie :
PARIS, POÉME BLEU, 26 octobre, 2015

A reçu le titre
D’AMBASSATRICE UNIVERSELLE DE LA CULTURE

A présenté un nouveau essai :
POESÍA, FRENTE A LOS ABISMOS DEL MUNDO
à la Maison de la Culture
 27 octobre, 2015

A été invitée par l’Université Privée Domingo Savio,
pour donner la conférence : POÉSIE ET POLITIQUE
 28 octobre, 2015
Série : "Échos de l'Équateur", encre 30x20

A participé à la VIII EXPOSITION D’ART
organisée par l’Union d’Artistes de Tarija.
 26-30 octobre, 2015.

ROCÍO DURÁN BARBA
a reçu 
LA ORDEN DE LA MANZANA DE ORO
DES MAINS DE LA FOUNDATRICE DE L’ORDRE,
 DRA. MARTA PRONO,
 DIRECTRICE DE LA « RED DE LOS POETAS POETAS »
 DONT LE SIÈGE EST À BUENOS AIRES, ARGENTINE.



L’ ORDEN DE LA MANZANA DE ORO, distinction reconnue internationalement, est décernée par sa fondatrice lors de certaines rencontres littéraires où elle décide de participer et de désigner des lauréats. Cette distinction a été accordée entre autres personnalités à Umberto Ecco, Llya Prigogine, Riccardo Campana, Juián Marías, Olga Orozco, Hamlet Lima Quintana, Armando Tejada Gomez…
Bolivie, le 30 octobre, 2015.